Interview with Lee Pascoe – teacher of Silva Mind Control Method

I am very happy to share my first interview in English! I hope that you will enjoy it as much as I did. 🙂

Lee Pascoe, originated from Australia, has been living in Europe since 1984. She is a speaker, author, certified hypnotherapist and a teacher of Silva Mind Control Method (SMCM). She is passionate about her job, very professional, practical and enthusiastic. When you ask her “How do you do?”, she will invariably answer with a smile: “Better and better”.

We spoke about SMCM, brainwave frequencies, most common misconceptions about hypnosis, self-sabotage, hypnotic regression, the mirror of the mind technique, what the illness may teach us and how to find our life purpose.. and some more!

Please see below the recording itself and the outline of the interview, enjoy! 🙂

  1. Introductions – who is Lee Pascoe?
  2. What brought you to Europe and how did you become the teacher of Silva Mind Control Method (SMCM)?
  3. What is the SMCM and how does it work?
  4. Please speak about meditation/relaxation in SMCM. How do you practice/enhance these states?
  5. How dynamic meditation used in SMCM puts the law of attraction into motion?
  6. How should we meditate, practically speaking, can you give us some tips?
  7. How SMCM helps your clients to improve their life? Can you share any examples of positive changes you saw or experienced yourself?
  8. What are the different types of brain waves and states of consciousness?
  9. What is the difference between hypnosis and dynamic meditation used in SMCM?
  10. What are the different courses related to hypnosis that you offer?
  11. How to change unhelpful habits and overcome self-sabotage? The Mirror of the Mind Technique, etc.
  12. What are main misconceptions regarding hypnosis, why some people fear it?
  13. Hypnotic regression or how to find a root cause of the problem.
  14. Can we try hypnotic regression on our own or is it better to do it with a hypnotherapist?
  15. What are your believes regarding death, reincarnation, soul?
  16. How to get more in control of our thoughts, on a daily basis?
  17. Where can we find more information on your courses?
  18. What are your current projects?
  19. Do you have a final message to our viewers?

“We need to be aware of the power of our mental images and emotions.” ~ Lee Pascoe

“Logic will get you from A to B. Imagination will take you everywhere.”  ~ Albert Einstein

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For as to find more information on Lee’s work:

 

More information on SMCM and related topics:

 

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Lee, many thanks for your time!

Everyone, as always – many thanks for your precious feedback! 🙂

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Interview avec Youmna Tarazi, accompagnante en image de soi et cohérence visuelle – retrouver sa puissance grâce aux vêtements

« Le Chemin est une alchimie du temps sur l’âme. » ~ Jean-Christophe Rufin

J’ai rencontré Youmna lors d’un stage mené par Isabelle Padovani à Paris. J’ai tout de suite apprécié son indépendance, son ambition et sa maturité.

Originaire du Liban, elle décide de s’installer à Paris pour ensuite se lancer dans le conseil en image et cohérence visuelle. Il ne s’agit pas d’un simple relooking, mais plutôt d’un travail en profondeur, qui touche à l’identité. Le vêtement devient alors un outil de connaissance de soi, qui rend visible notre beauté intérieure. Loin d’être superficiel, l’habit (choisi en conscience !) nous connecte à nos ressources, notre originalité et notre puissance.

Youmna réalise aussi son rêve d’enfant : elle écrit et interprète un spectacle intitulé « Pourquoi les Anges s’habillent en blanc ? ». Elle y parle de son sujet de prédilection : les vêtements. En dévoilant quelques pièces essentielles à sa garde-robe personnelle, Youmna encourage le spectateur à réfléchir sur son identité, son rapport au corps et à lui-même.

Appel à candidatures ! Youmna cherche un metteur en scène expérimenté (femme ou homme) afin de rendre son spectacle encore plus percutant. Son rêve est aussi de créer sa propre marque de vêtements et de révolutionner l’industrie de la mode, bref : un vaste programme, je vous laisse découvrir la vidéo !

Voici la trame de l’entretien :

  1. Quel est ton métier, quels produits / services offres-tu et à qui ?
  2. Comment tu as trouvé ta voie / ta place (sur le marché du travail, mais pas uniquement) ?
  3. Comment tu t’es lancée en tant qu’indépendante ?
  4. L’identité vestimentaire – de quoi il s’agit ?
  5. Pourquoi nous ressentons le besoin de faire le tri et comment nous y prendre ?
  6. Quelques mauvaises raisons de garder un vêtement.
  7. Comment retrouver sa puissance, surtout en tant que femme (c’est valable pour les hommes aussi !) ?
  8. Comment nous connecter à notre ressenti corporel ? Comment aligner notre corps physique (la lumière / les couleurs), émotionnel (la densité / les matières) et mental (la forme / la vision du monde)?
  9. Est-ce que, quand nous sommes vraiment « bien dans nos baskets », nous n’avons plus besoin de respecter notre profil vestimentaire ?
  10. Parle-nous de ton spectacle, de ton activité artistique.
  11. Où est-ce que nous pouvons trouver les informations sur tes formations, pour quand les prochaines sessions ?
  12. Un dernier conseil : comment survivre la période des soldes et faire des bons choix ? 🙂

 

Youmna Tarazi portrait

« Je suis née et j’ai grandi dans un Liban en guerre. Du chaos, j’ai toujours voulu reconstruire et embellir. » ~ Youmna Tarazi

Femme qui fait du shopping à Paris

« La liberté est l’oxygène de l’âme. » ~ Moshe Dayan

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Pour savoir plus sur Youmna :

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 Merci à Youmna pour cette opportunité et à vous Tous pour votre précieux feedback ! 🙂

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Interview avec Anne Benassouli – thérapeute, formatrice, coach en entreprise

« Je ne serai pas célèbre ou grande. Je continuerai à être aventureuse, à changer, à suivre mon esprit et mes yeux, refusant d’être étiquetée et stéréotypée. L’affaire est de se libérer soi-même : trouver ses vraies dimensions, ne pas se laisser gêner. » ~ Virginia Woolf

J’ai la joie de partager avec vous le travail, les outils et l’énergie d’une autre personne inspirante !

Anne BENASSOULI, ancienne avocate, puis directrice pédagogique d’un centre de formation, exerce aujourd’hui en tant que formatrice-coach en entreprise (développement personnel, communication, management) et thérapeute intégrative.

Elle a créé une méthode complète et multidimensionnelle qui agit sur différents plans : physique, émotionnel, relationnel et spirituel : la voie du M.E.R.C.I.

Son objectif est de faire bouger les énergies (en douceur et avec  détermination !) afin d’aider ses clients à provoquer des changements positifs dans leur vie quotidienne. Outre ses outils divers et variés, son arme secrète contre la résistance, la souffrance et l’ennui, est l’humour. Elle dit : « une séance de thérapie dans laquelle on ne rit pas au moins une fois, n’est pas une bonne séance. »

Bref, un vaste programme, je vous laisse découvrir la vidéo !

« Mon crédo : remettre du mouvement là, où il y a quelque chose de figé. » ~ Anne Benassouli

Veuillez trouver ci-dessous la trame de l’interview :

  1. Décris ton métier, tes activités professionnelles.
  2. Parle-nous de ton parcours de stages : la voie du M.E.R.C.I. (Moi, Emotions, Reliance, Corps, Intelligence)
  3. Quels sont les prérequis d’une thérapie réussie ? (envie de la part du patient + relation de confiance entre le patient et le thérapeute)
  4. Comment tu travailles en thérapie, quelles sont les modalités proposées ?
  5. Quels sont les types d’objectifs que nous pouvons travailler en thérapie ?
  6. Quels sont tes outils de travail, tes sources d’inspiration ? (exemples d’outils agissant au niveau mental, émotionnel, corporel et spirituel : rituels, reprogrammation des croyances limitantes, EFT, EMDR, le massage…)
  7. Faire rire – le meilleur moyen pour contourner la résistance / la peur du changement chez le client.
  8. Choix d’outil en fonction de la problématique, de l’état de la personne et celui du thérapeute.
  9. Exemple d’un rituel à mettre en place pour faire bouger les choses : les petits bonhommes allumettes de Jacques Martel.
  10. Dépendance affective : comment la dépasser.
  11. Thérapies quantiques : de quoi il s’agit ?
  12. Quelle est la place de la danse dans ta méthode ?
  13. La chromothérapie, l’un de tes nombreux outils : de quoi il s’agit ?
  14. La gratitude : « la capacité de se laisser toucher par ce qui est et d’être reconnaissant de la beauté du monde » – comment la cultiver ?

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« La matière est la fiancée de Dieu. » ~ pensée kabbalistique

anne-benassouli

« Je crois beaucoup à la force du collectif ; ce n’est qu’ensemble que nous pourrons traverser cette époque et ensemencer le Nouveau Monde. » ~ Anne Benassouli

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Pour savoir plus sur Anne :

Ses outils et ses sources d’inspiration :

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Anne, merci beaucoup de cette belle opportunité et merci à Tous pour votre précieux feedback ! 🙂

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Entretien avec Ana Sandrea, thérapeute et coach de vie

Il y a des personnes qui inspirent, qui nous tirent vers le haut. Qui sont humbles, passionnées, présentes, belles. Ana en fait partie.

Voici l’interview avec Ana SANDREA – thérapeute, coach de vie et une chère amie que j’ai rencontrée il y a quelques années via l’association Toastmasters International.

Ana s’est spécialisée dans la guérison des blessures émotionnelles. Elle propose des séances individuelles face à face ou via Skype (ça marche, c’est étonnant !) ; elle anime aussi des stages de transformation, en France et à l’étranger.

En France depuis 1998, Ana est une ancienne avocate de droit pénal au Venezuela.

Ana, un grand MERCI pour ta générosité et d’avoir partagé ton message avec nous !

Merci de votre feedback, c’est le tout premier entretien et certainement un début de quelque chose. Apprentissage en cours. 😀

Partie 1/4

« La dépression, c’est pour moi une âme qui est au bout et un jour elle lâche. »

  • En quoi consiste ton métier ?
  • Comment tu es devenue thérapeute ?
  • Quelles sont tes sources d’inspiration et sur quoi repose ta méthode de travail ?
  • Quelles sont les étapes de la guérison des blessures émotionnelles ?
  • Libérer et ressentir ses émotions : moyen de guérir et d’avancer.
  • Perception négative des émotions par une partie de la société.
  • Prendre en compte ses émotions sans se laisser submerger.
  • Finesse de guidance par les émotions : une habitude à prendre.

Partie 2/4

  • Pourquoi nous nous coupons de nos émotions ?
  • Comment parler à la partie de nous qui a peur des émotions ?
  • La vulnérabilité : force ou faiblesse ?
  • Si nous nous coupons des émotions douloureuses, est-ce que nous nous coupons automatiquement de la joie et d’autres émotions « agréables » ?
  • Comment nous nous coupons de nos émotions ?
  • Recherche du sacré, des rituels – une explication possible des addictions.
  • Comment respecter le besoin de la profondeur d’une manière constructive ?
  • Exemple d’Ana – comment respecter sa féminité, la ritualiser ?

Partie 3/4

  • Comment être efficace et préserver sa féminité dans le milieu professionnel ?
  • Comment concilier les rôles d’une mère et celui d’une salariée ou entrepreneure ?
  • Comment se connecter à sa puissance et équilibrer les 2 polarités : féminine et masculine ?
  • Comment avancer ou changer en équilibrant son énergie masculine et féminine ?

Partie 4/4

  • L’énergie kundalini : définition.
  • Maladie : appel au changement.
  • Comment devenir son meilleur allié ?
  • En quoi consiste « l’effet miroir » dans le domaine des relations interpersonnelles ?
  • Où trouver les informations sur les stages d’Ana, ses activités, etc. ?

***

This is the end. Muchas gracias and much love ! 😀

***

Quelques liens utiles :

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La réconciliation

« En ce qui concerne la transformation intérieure, vous ne pouvez rien faire. Vous ne pouvez pas vous transformer vous-même à volonté, pas plus que vous ne pouvez changer votre partenaire ou quelqu’un d’autre. Tout ce que vous pouvez faire, c’est ménager un espace au sein duquel la métamorphose peut se produire, afin que la grâce et l’amour puissent venir. » ~ Eckhart Tolle

happy little boy relaxed in hammock on beach, family vacation

Chers Amis,

J’espère que vous vous portez bien. Envie de partager quelques idées aléatoires refait surface ! 😀

Voici un poème qui résonne fort avec ce que je vis présentement. Plus je vieillis (c’est du travail au quotidien, sans relâche !), plus j’ai envie de savourer chaque instant. Et pour le faire, je lâche un peu mon côté guerrier, cérébral et rigide. J’apprends la douceur, j’ai envie de dire « OUI » à la vie, à ce qui vient, à ce qui part, à ce que je ressens chez moi et chez l’autre.

J’ai de moins en moins envie de changer quoi que ce soit ; en tout cas pas avec la fermeté, la discipline ou la rigueur – eh oui, ce n’est pas très professionnel, mais c’est un peu moins la dictature aussi.. 😀

Je ressens au fond de mes tripes : la révolte n’est pas le moyen le plus efficace.  Au contraire, paradoxalement, c’est l’acceptation, voire l’amour qui rend la transformation possible. Puis, curieusement, avec l’affection, toute envie de forcer le changement disparaît. L’ambition de contrôler ou d’améliorer laisse la place à un profond respect envers la vie, sous toutes ses formes. La prétention de savoir, de comprendre ou d’avoir raison diminue… Quel soulagement ! Même si, pour l’instant, l’envie d’avoir raison est beaucoup trop têtue pour me laisser tranquille… 😀

Meribel_ski_soleil

  • Et s’il y avait autre chose que la compréhension intellectuelle ?
  • Et si nous respirions dans le seul but d’explorer, d’expérimenter, de prendre du plaisir ?
  • Et si nous arrêtions de courir comme un poulet sans tête pour (enfin!) faire la paix avec nous-mêmes ? 😀
  • Et si nous épluchions, tout doucement, notre cœur-oignon, quitte à pleurer un peu plus ?
  • Et si nous apprenions à être présents et à ressentir cette délicate pulsation de vie en nous ?
  • Et si notre état naturel (parfois profondément caché, je l’avoue !) et notre droit de naissance était de sentir la liberté, l’amour, la joie et la paix ?
  • Et si nous nous détendions et faisions confiance à la vie, à l’autre et surtout à nous-mêmes ?

Si, c’est possible. Tout est possible. E N J O Y !! 😀

Child with vintage suitcase on summer vacation. Travel and adventure concept

 « Les gens disent que nous cherchons tous à donner un sens à notre vie. Je n’y crois pas. Ce que nous cherchons, c’est l’expérience de la vie, pour que ce dont nous faisons l’expérience de manière physique ait une résonance avec ce que nous sommes, profondément, et ainsi, nous ressentons toute l’extase liée au fait d’être vivant. C’est de cela dont il s’agit. » ~ Joseph Campbell

Peace heart sign made of flowers vector illustration

La réconciliation

Je dépose les armes

Je déclare la paix

Avec moi-même

Ni incantation, ni invocation

Des mots simples – l’hymne à  la vie

« Désolé, pardon, merci, je t’aime »

Et hop ! Ho’oponopono m’apaise

La résistance fond petit à petit

Je me détends

Je me laisse traverser

Un sentiment de confiance

Remplit mes poumons

La danse de transformation

M’invite à ouvrir de nouvelles portes

Je suis à la fois en voyage

Et à la maison

***

Toi qui te caches

Comme un miroir

Tu me renvoies vers mes propres yeux

J’y perçois une âme qui a envie de rigoler

Le lave-linge tourne à la vitesse de la lumière

Pour nettoyer les vieilles mémoires

Puis sécher les larmes au soleil

Prière de ne pas déranger

Sauf si vous venez avec du chocolat ou des câlins

***

chocolate mousse with fresh blueberries and nuts in tartlets, horizontal, close-up

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Happy New Year 2016 !!

Mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année à vous et à vos proches ! 😀

Merci de votre confiance, votre présence, vos appréciations et vos encouragements.

All the very best !! 😀

Nouvel An 2016

2016

Nouvelle année

Nouvelle journée

Nouvel envol

Vers d’autres espaces-temps

Internes-externes

Laisse partir ce qui n’est plus potable

Ce qui a besoin d’être relâché, remercié

Et rangé avec précaution, pour reposer en paix

Comme une perle au fond de l’océan Pacifique

Goûte à la curiosité du vide

Qui se remplit à nouveau, à chaque instant

D’une douce intensité lumineuse

Où le tourbillon de la vie

Nous met en mouvement

Nous sommes dansés dès la naissance

Par l’infini feu de l’amour

Où l’instinct de sur-vie

Côtoie le hasard

Plein d’espoir, d’envie et d’appétit

La magie des rencontres

Au cœur de ce qui émerge

D’une manière irrationnelle

Sors des sentiers battus

Ouvre la porte d’accès à un terrain inconnu

Sens l’air frais de la liberté te caresser le front

Inspire délicatement et fais le premier pas

Happy New Year

With kindest regards

And lots of love

As always

porte vers l'ocean

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Multiples aspects intérieurs ou comment apprivoiser le côté obscur de la force

viaggiare in auto a Parigi

« Si je veux changer mon monde extérieur, je dois changer mon monde intérieur. » ~ Max Piccinini

Comment allez-vous ? 🙂

J’ai écrit le poème ci-dessous il y a quelques semaines (âmes sensibles s’abstenir !) – il voit le jour aujourd’hui, car j’avais besoin de le digérer. Je me laisse de plus en plus traverser par l’énergie des différentes émotions et je découvre des endroits en moi dont je ne suis pas particulièrement fière. En effet, nous sommes tous constitués d’une multitude d’aspects intérieurs. Nous portons tous une famille de personnages, paradoxes, conflits et polarités à l’intérieur de nous : un professionnel, un parent, un enfant blessé, un enfant joyeux et insouciant, un être irrationnel et créatif, un danseur, un partenaire, un amoureux, un guerrier, un clown, un sage, etc. Nous faisons l’expérience à la fois de la douceur et de la colère, de la tristesse et de la joie, de la peur et de la confiance. Nous naviguons sans cesse entre ces différents pôles et souvent (je parle pour moi), nous pouvons être tentés de nier ou de repousser certaines émotions. Les raisons de cette autocensure varient : peur du rejet ou du jugement des autres, envie de garder une image positive de soi, peur de la perte de contrôle, de son identité, etc.

J’ai été très longtemps incapable d’éprouver la colère, même dans les situations où elle m’aurait été utile. C’est une émotion que j’apprivoise petit à petit. En effet, elle me met en mouvement, me permet de faire valoir mes droits, faire respecter mes limites et mon territoire, me protéger. Je sens que la colère peut être créatrice, douce et juste. Et donner une puissance inouïe.

Auparavant (cela m’arrive encore aujourd’hui, rassurez-vous, il y a du boulot !), j’avais peur de ma propre puissance, car je l’associais à la violence. Mais ce lien, certes existant, n’est pas nécessaire. Maintenant, c’est l’inverse qui me paraît vrai : la personne qui se connecte à sa force intérieure authentique n’a pas besoin de la violence, car elle a beaucoup moins peur.

En parlant de la peur : les attaques terroristes à Paris m’ont bouleversée et m’ont retourné l’estomac. J’étais paniquée : j’ai éteint les lumières et je songeais à l’endroit où me cacher (dans un studio, ce n’est pas si facile, croyez-moi !). Je me suis un peu calmée par la suite (et j’ai vite rallumé les lumières, ce n’était pas bien pratique…), mais je reste observatrice et vigilante. Je fais de plus en plus confiance à mon ressenti, à mes tripes et à mes sensations physiques, y compris les émotions qui me traversent. Elles agissent comme des signaux – de confirmation quand je suis sur la bonne voie ou bien des signaux d’alerte, quand quelque chose « sonne faux ».

Enfin, je pressens que le monde extérieur reflète ce qui se passe à l’intérieur de moi. Par exemple, si j’ai de la violence en moi, elle va se manifester dans ma réalité physique. Par conséquent, si je fais un travail sur moi pour nettoyer les colères et la tristesse refoulées dans le corps (il y en a un peu,  voire un peu beaucoup…), peut-être, le monde va s’adoucir aussi… Eh oui, c’est tout à fait irrationnel et prétentieux. Et il se peut que je frôle la folie. Pourtant, cela me semble juste.

En bref, ce qui fait notre humanité (entendu de la bouche d’un voisin averti, je vais le remercier de vive voix !), ce sont tous ces états émotionnels qui nous traversent. C’est la vie elle-même qui nous traverse et qui nous fait découvrir toutes les nuances de l’aventure terrestre ; y a-t-il des planètes où ils sont plus tranquilles ?! J’y vais ! 🙂

Pour conclure, nous avons tous une « petite bête enragée » à l’intérieur de nous. Ce n’est pas une forteresse gigantesque qu’il faut détruire et qui prend toute la place, il s’agit plutôt d’un minuscule animal qui fait beaucoup de bruit et qui a besoin d’être apprivoisé et aimé. Il a besoin de câlins. Au moment, où vous l’accueillez, sans vouloir le changer, il se calme et par miracle, devient la plus belle et douce créature que vous n’avez jamais vue.

Je n’ai pas envie de nourrir ou de glorifier mes aspects intérieurs en souffrance. Je ne souhaite pas m’y identifier non plus. J’apprends simplement à faire confiance à la vie : toute émotion a sa raison d’être. Et si je l’accueille et je l’exprime (de préférence d’une manière respectueuse et adaptée, ce qui ne m’est pas toujours simple !), elle part en douceur et laisse la place à la lumière, à la joie et à l’amour, qui sont, je le crois très fort, nos états naturels de base.

Je vous souhaite d’explorer vos divers aspects intérieurs et de vous connecter à la puissance et à la beauté de vos émotions, quelle que soit votre météo interne en ce moment !

Par ailleurs, passez de belles fêtes de fin d’année ! Que la douce, invincible et lumineuse force de l’amour soit avec vous ! 🙂

P.S. Si vous n’arrivez pas à concilier les voix de vos multiples aspects intérieurs, faites-vous accompagner par un professionnel.

Black panther illustration

« Seul celui qui a osé voir que l’enfer est en lui y découvrira le ciel enfoui. C’est le travail sur l’ombre, la traversée de la nuit, qui permettent la montée de l’aube. » ~ Christiane Singer

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Conjugaison modulable ou une petite terroriste en moi,

en manque de câlins

Je hais les marchands

Ceintures noires, maîtres dans l’art

Des relations affectives artificielles

Le flou personnalisé des maniements

Cousus de fil blanc

D’un faux sourire bien entretenu

Je hais ces sales pigeons

Messagers du pognon

Je hais le capitalisme sauvage

Avec sa quête du profit à tout prix

Il dessèche la planète et l’homme de sa dignité

Je hais les croissants au beurre

Ils n’ont toujours pas compris

Que leur consommation doit demeurer exceptionnelle

(Surtout en cas d’hyper-cholestéro-lémie)

Je hais les mots savants

Trop longs pour rentrer dans ma tête blonde

Que je maintiens en état d’utilité publique

Par des produits chimiques chers et invasifs

Je hais ces exaltés de fanatiques : je vote pour les écureuils-fans de ski nautique

Je hais les mauvais rêves et les monstres qui se cachent sous le lit

Les insomnies ; le réveil qui sonne trop tôt ou pas assez fort

Les plannings et les retards du métro

La foule dans les gares et le changement aux Halles

Les mauvaises nouvelles et les pronostics insouciants

Qui agissent comme des somnifères

Trembler de froid ou me brûler avec de l’eau bouillante

Les beaux-hommes-déjà-pris et les couples qui s’embrassent en public

Les restes du pain rassis qu’il ne faut surtout pas jeter

Procédures, approbations et demandes d’autorisation

Ordres, ordures et ordonnances

Être pris(e) en photo en mode « cheese » ou « ouistiti »

Les caméras de surveillance et les fouilles corporelles

Courir à l’aéroport

Avec les flacons à la con de 100 millilitres maximum

Renfermés dans un sac plastique transparent

Et voir que le vol est retardé

Pour cause d’un centimètre de neige

Qui a déjà fondu

Je hais les embouteillages et les salles d’attente

Où il ne se passe rien, nada, kaput

Le Godot ne vient pas pour crier sur les toits « veni, vidi, vici »

Je hais les avis d’impositions et les gens qui s’imposent

Par leur taille ; franchement, ils exagèrent

La planète est déjà surpeuplée

Je hais la technique et les pannes d’internet

Les coupures de courant qui me font péter les plombs

Avant l’arrivée des factures

En prélèvement automatique

Je hais le soutien-gorge push-up

Qui triche sous la chemise blanc-écru

Même si on inspire à fond la caisse

Et on mange de la bonne graisse

Je hais les rimes sans élégance et les fautes d’orthographe

Le subjonctif plus-plus-plus-que-parfait

Les articles partitifs, définis, contractés et non soldés

Le passé aussi, l’arbitre l’a jugé « simple »

Il n’était pas thérapeute ce prétentieux immature

Je hais le « h » dans « Hi don’t know »

La surcharge d’activités et le rythme effréné

Ou m’ennuyer dans mon studio de 15 mètres carrés loi Carrez

Un garage bordelais rénové et bien aménagé

Je hais les e-mails-in-terminables-du-style-un-rappel-doux

Et leur message subliminal tel une caresse : «  URGENT »

Je hais le contraste médiatique entre la souffrance occidentale et celle des pays « exotiques »

Et ses adjectifs bien choisis, pour façonner les esprits

Je hais les cigarettes et leur odeur qui s’incruste sous la peau

La bêtise et l’interdiction d’en faire trop

Les mots de passe dignes d’un psychopathe ivre et sous médicaments

Je hais les accidents et les catastrophes naturelles

Des réprimandes et des promesses non tenues

Bref, toute forme de résistance

Contre ma volonté de fer

Ça m’agace car j’ai toujours raison

Enfin, la plupart du temps

***

Si si, je hais aussi la haine elle-même

Et sa fille innocente « Mea culpa »

Je me fais peur, je suis dans la terreur

De me faire mal ou de nuire aux autres

J’ai besoin de partir pour me protéger

M’isoler afin de ne pas constituer un danger

Me rendre malade et ne plus rien sentir

 

J’ai un problème : des parts-départs

Expulsées du territoire du « moi »

Je hais par projection, le monde me tend un miroir tendre

De mes vertus et de mes vices

Si visibles chez l’autre

Si bien cachés au fond de mes viscères

***

Que nous puissions déguster la paix

Comme du petit lait tricolore

Dans nos tripes, nos tribus et nos terroirs

La France a besoin d’une franchise absolue

La terre – d’un terrain d’entente en expansion

the vert au jasmin

 Je commence par m’occuper

De ma tasse de thé vert jasmin

Dans le confort de mon jardin intime et cosy

Où poussent des roses resplendissantes

Où vivent les hyènes et les putois

(Ils réclament beaucoup de câlins)

Tout est OK : haïr ou aimer

Selon l’humour et le moment de la journée

L’état de fatigue et le taux d’hormones

L’âge et la prise de la cortisone

***

Prions ensemble pour descendre

De la tête au cœur

Et nous ouvrir à une simple et saine

Joie d’être en vie ; en lien

Dans la pureté de l’instant présent

Sans aucun jugement

Je bénis la naïveté du cœur

Du monde des bisounours

Couleur rose-bonbon-flashy

Avec laquelle je « hais » devient je « t’ai » en moi

Puis je « t’aime » en moi

Et je « m’aime » en toi

« Nous haïssons » se transforme

Par un acte psycho-magique

(Il y en a toujours besoin)

En « nous naissons »

Dans sa forme la plus active et collective

Nous y sommes, nous voilà

Ensemble, la la la

Happy-end kitch et sucré

(Presque indigeste)

Je vous aime grave chers amis

lover

 

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Est-ce grave, docteur ?

Doctor in uniform with digital screens working

« Après tout, c’est le petit débris entré dans la coquille de l’huître qui est à l’origine de la perle, pas des séminaires de « perlologie » avec d’autres huîtres. » ~ Stephen King

J’espère que vous allez merveilleusement bien. 😀

Je suis en arrêt-maladie pour quelques semaines. C’est l’occasion de faire le point et de plonger en moi. De m’arrêter, me reposer et ressentir.

Les problèmes de la thyroïde sont fréquents et faciles à soigner, même si ça prend du temps. Quelle en est la cause ? Il s’agit probablement d’un mélange des facteurs génétiques et environnementaux.

Je suis suivie par un endocrinologue compétent et je prends des médicaments prescrits avec rigueur. La cure fait son effet et la guérison approche, en tout cas, j’y crois fort ! 😀

La maladie apparaît comme un fardeau-cadeau. Elle est à la fois douce et exigeante.

Cette expérience me reconnecte avec la lenteur, la délicatesse, l’énergie Yin, la nuit et le lâcher prise. Le corps s’exprime, des émotions enfouies émergent à la surface. Une remise en question, des doutes et une renaissance sont en cours. La vie est belle, dans cette phase de transition intense.

Voici un poème, écrit suite à la participation à un stage d’Ana Sandrea, sur les émotions.

J’ai rencontré Ana chez Toastmasters, l’association où j’apprends à prendre la parole en public, eh oui ! Elle n’en fait plus partie car elle préfère se focaliser sur son activité professionnelle.

Merci de tout cœur, Ana. Ce fut un beau voyage. Il ne fait que commencer.

Belles découvertes à chacun d’entre vous et surtout beaucoup de joie, je vous le souhaite de tout cœur ! 😀

Fisherman sailling with his boat on beautiful sunrise over the sea

« Je plongerai dans l’abîme quitte à en toucher le fond
Je jouerai le jeu de ma défaite
Je jouerai tout ce que je possède
Et quand j’aurai tout perdu
Je jouerai jusqu’à mon être même

Et peut-être alors aurai-je tout reconquis
A travers mon total dépouillement »

~ Rabindranath Tagore, « L’offrande lyrique »

sunset and heart bambu plant

Vulnérables Ensemble

Abrete corazon où un nouveau monde qui explose (de plumes)

la joie chaotique d’un saut quantique

la sourde douleur des cris non entendus

la douce musique de l’âme

inspire, expire

tout est en nous, nous sommes le grand tout, mon petit cœur

les peines des générations passées et les inquiétudes des lignées futures

accueillante pesanteur de la terre qui a bu la pluie du sang et des larmes

la mort plus forte que l’amour ?

la fraîcheur d’un sourire d’un bébé

la lumière innocente d’un câlin apaisant

la colère de l’injustice d’un cadeau empoisonné

la gorge serrée par peur d’avoir mal et d’être mal aimé(e)

ressens, accueille et laisse-toi envahir

fais confiance à cette part oubliée qui renaît

souviens-toi, viens, réponds à l’appel

n’attends pas, la vie va t’attraper, tôt ou tard, par le nez ou les orteils

elle t’obligera à te regarder dans le miroir de ton lac intérieur

ne fuis plus, cours si tu as peur ou creuse un grand trou

Cache-toi sous la couette des masques : force de proposition sur le terrain des urgences stériles

tu récolteras retards, avertissements et tensions,

« thank you notes » dans l’éternel « no pain, no gain »

Au lieu de prendre l’ascenseur des promotions internes

grimpe plutôt les étages de ton gratte-ciel des chakras

ou plonge dans l’océan bleu de l’infini de ton inconscient

donne-toi la permission d’être touché(e) par un souvenir lointain

si ancré sous ta peau

que tu l’as presque oublié, avant l’effondrement de l’iceberg

cœur sur la main, qui prend feu

la maudite maladie tout à fait typique, dont l’expression t’est propre

ne dis pas : « ce n’est pas grave »

« j’ai simplement eu mon compte »

c’est orgueilleux de s’élever au-dessus du poids de la peine

ou se vouloir privilégié(e) dans son sort d’une souffrance sûrement supportable

elle t’appartient donc mords fort dans ce morceau de la chair nue

crache-la, exprime, reçois, perçois

et laisse le sol purifier le reste

ressource-toi dans les draps-bras de la terre

qui vibre de vie dans le vide absolu

reprends le cycle à nouveau

jusqu’à ce que poussent les ailes

la puissance des émotions primaires

d’un primate qui retrouve enfin la paix, en dehors de son cerveau brûlant

telle une connexion réparée, malgré la friture de la frustration sur la ligne

le signal passe, la peine aussi

tout se rejoint et la joie de danser réapparaît en douceur

une véritable quête d’un être impatient, orienté résultat

au revoir et à bientôt, pour de nouvelles aventures-blessures,

que la magie d’irrationnel soit avec nous !

Chic, chat, choc, le vœu est exaucé et la guérison instantanée.

Sweet dreams & much love.

Silhouette of the cat with hat and lace collar

 ****

  • Comment vous sentez-vous en ce moment ?
  • Quelles sont les émotions qui vous traversent ?
  • Comment ouvrir votre cœur d’un millimètre de plus aujourd’hui ?
  • Comment pouvez-vous vous connecter de 1% de plus à votre corps et à vos émotions ?

****

lion face profile portrait, on colorful abstract background.

P.S. En cas de maladie ou d’une fatigue prolongée (ce fut l’un des premiers symptômes, pour moi), il est crucial de consulter un médecin traitant et appliquer ses recommandations à la lettre.

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Vive nos talents : comment les développer et apprendre d’une manière efficace ? ~ 2ème partie

C’est la deuxième partie d’une série de trois articles sur le développement des talents.

Veuillez trouver ci-dessous 5 recommandations supplémentaires, tirées du : « Petit livre du talent : 52 conseils pour améliorer vos compétences » de Daniel Coyle.

Réfléchissez en images !

Salvador_Dali_ musee_imagination

« L’imagination est l’œil de l’âme. » ~ Joseph  Joubert

Les idées abstraites sont plus difficiles à mémoriser. Remplacez-les par des images vives et frappantes !

Au lieu de dire « touchez les cordes aussi légèrement que possible », dites : « touchez les cordes comme si elles étaient brulantes. »

Dans l’exemple ci-dessous, choisissez plutôt la phrase n°2 :

  1. « Quand vous parlez en public, rentrez un peu le menton puis poussez le point le plus haut de votre crâne vers le haut » ;
  2. « Tenez-vous droit, comme si l’on vous tirait la tête vers le haut par les cheveux ou si vous deviez porter un poids sur la tête. »

Visualisez !

set your imagination free, paper airplane in the sky

« La clé d’une vie passionnante, c’est de faire confiance à l’énergie qui nous habite et de la suivre. » ~ Shakti Gawain

Visualisez de nouvelles connexions neuronales qui se créent, à force des répétitions et des corrections ! De plus, quand vous vous exercez, il est motivant d’imaginer vos circuits neuronaux gagnant en rapidité. En effet, au fil du temps, la vitesse du signal passe de 3 km/h à 320 km/h.

Par ailleurs, l’auteur partage une astuce utilisée par de nombreux experts dans les domaines de l’art, de la médecine et du sport. Juste avant de s’endormir, ils visionnent un film mental de leur performance idéale. Cela améliore la motivation, l’exécution et l’assurance.

J’utilise cette technique pour réviser mes discours et je ne peux que vous la recommander.

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous propose le livre « Techniques de visualisation créatrice : Manuel d’exercices pratiques » de  Shakti GAWAIN. Le résumé de cet ouvrage est disponible sur le blogue d’Olivier Roland : « Des livres pour changer de vie ».

Profitez de multiples bienfaits de la visualisation et accélérez votre apprentissage !

Reposez-vous !

tabby cat / a small tabby cat sleeping in the yard

« La sieste est une courtoisie que nous faisons à notre corps exténué par le rythme brutal de la ville. » ~ Dany Laferrière

La fatigue freine l’apprentissage. L’épuisement ralentit le cerveau, diminue la concentration, contribue à créer de mauvaises habitudes. Il est conseillé de nous exercer quand nous sommes frais et disponibles donc plutôt le matin ou après une sieste. Cette dernière permet de solidifier les nouvelles connexions neuronales et prépare le cerveau pour une prochaine session d’exercices, c’est pourquoi nous comptons de nombreux adeptes célèbres de la sieste : Albert Einstein, Winston Churchill, Thomas Edison, Léonard de Vinci, Napoléon Bonaparte.

Quand vous sentez la fatigue approcher, il est temps de fermer la boutique et recharger les batteries. 😀

Fermez le livre et enseignez ce que vous avez appris !

Books, old, stacked.

« Cette tentation que l’on a de garder pour soi-même ce que l’on a appris n’est pas seulement honteuse, mais destructrice. Tout ce qu’on ne donne pas librement et abondamment finit pas nous échapper. Vous ouvrirez finalement ce coffre-fort pour n’y trouver que des cendres. » ~ Annie Dillard

Coyle prône les avantages des méthodes d’apprentissage actives. Veuillez trouver ci-dessous 2 façons de mémoriser un nouveau contenu. Laquelle vous paraît plus efficace ?

  1. Lire le même texte 4 fois, en essayant de retenir le plus d’éléments.
  2. Lire le texte 1 fois, puis fermer le livre et dire / écrire les idées retenues.

Les études prouvent que les personnes ayant appliqué la stratégie B, se souviennent de 50% plus de contenu à long terme que celles qui ont utilisé la stratégie A. Pourquoi ? Parce que la méthode B exige plus d’efforts et engage plus l’apprenti : il joue un rôle actif, au lieu d’absorber le matériel passivement, il le reconstruit d’une manière créative à partir de ses propres expériences et associations.

Par ailleurs, si vous voulez vraiment maîtriser de nouvelles informations ou compétences, enseignez-les. Vous aurez l’occasion de les revoir, repenser, réorganiser et réfléchir sur différentes explications possibles. J’utilise cette stratégie dès que je me sens prête : j’ai enseigné le français pour mieux l’intégrer. La communication, la prise de parole en public et d’autres sujets traités dans ce blog me passionnent, c’est pourquoi je me suis lancée dans l’écriture. Créer le contenu de qualité me permet d’apprendre et de contribuer en même temps.

Devenez acteurs de votre apprentissage, recréez et réorganisez le contenu que vous venez d’absorber et partagez-le avec votre entourage !

Pensez comme un jardinier et travaillez comme un menuisier.

two hands holding, growing and caring a young green plant

« Avec du temps et de la patience, une souris coupe un câble. » ~ Alphonse Esquiros

Nous sommes souvent pressés et impatiens à voir nos talents émerger. Pourtant, l’apprentissage prend du temps. Dans son livre « Outliers : L’histoire du succès » Malcolm Gladwell constate qu’il faut environ 10 000 heures de pratique avant de devenir expert. Il cite, entre autres, les exemples tels que les meilleurs violonistes, Bill Gates et Paul Allen ou the Beatles. Les personnes ayant un niveau de performance extraordinaire, sont souvent tellement passionnées par une activité en question, qu’elles passent la plupart de leur temps à s’entraîner. Elles accumulent 10 000 heures d’exercices approfondis : 4 heures par jour, 5 jours par semaine, 50 semaines à l’année pendant 10 ans. Ensuite, tout d’un coup, du jour au lendemain, elles deviennent connues, elles gagnent des concours ou elles battent des records dans leur domaine. 😀

Selon Coyle et Gladwell, il est inévitable de passer beaucoup de temps à se former, avant de devenir excellent. De même manière qu’une graine germe en douceur, puis se transforme lentement en un arbre qui va ensuite donner des fruits, les circuits neuronaux se créent graduellement.

Respectez votre rythme, vous ne pouvez pas aller plus vite que la musique. La patience est la mère de toutes les vertus et à force de répéter, vos efforts seront couronnés de succès. Minute après minute d’exercices intensifs, vous grandissez et approfondissez votre talent.

Lâchez l’envie de réussir à tout prix. Au lieu d’être obsédés par le désir brûlant d’une perfection instantanée, concentrez-vous sur une répétition à la fois. Soyez présents et attentifs. Prenez du plaisir à progresser petit à petit. Le succès viendra tout seul, quand vous vous y attendrez le moins. Il sera un effet secondaire de votre travail acharné.

Courage, semez la graine de votre future réussite et arrosez-la tous les jours, en vous exerçant constamment !

Conclusion

Pour conclure, afin de mieux maîtriser une nouvelle compétence :

  • profitez de la puissance de la visualisation et des images fortes ;
  • privilégiez les méthodes d’apprentissage actives ;
  • soyez patients et laissez le temps travailler pour vous quand vous travaillez vous-mêmes d’une manière assidue.
  • Enfin, respectez vos besoins de repos et de sommeil de qualité !

J’y travaille encore car je m’autorise à dormir plus longtemps uniquement quand je suis épuisée au point de ne plus savoir comment je m’appelle, par contre je suis une ceinture noire en sieste dominicale. 😀

Je vous souhaite de tout cœur de progresser dans tous les domaines qui vous intéressent. Vos talents méritent d’être découverts et développés donc allez-y ! Amusez-vous bien !

*****

  • Quel conseil allez-vous tester ?
  • Comment allez-vous vous y prendre ?
  • Quelle sera la compétence sur laquelle vous allez travailler ?

C’est la deuxième partie d’une série de trois articles sur le développement des talents.

La dernière partie sera publiée prochainement.

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Ce que j’ai appris en Afrique ou pourquoi il faut voyager, à tout prix !

Canoe in Guet Ndar-Saint Louis du Senegal

« Les hommes sont malheureux parce qu’ils ne réalisent pas les rêves qu’ils ont. » ~ Jacques Brel

En décembre 2014, je suis partie en Afrique. C’était mon rêve depuis déjà quelque temps et après une longue réflexion, presque au dernier moment, je me suis décidée à faire un stage de sabar, une danse sénégalaise, avec ma professeur de danse Yama Reine de Sabar.

J’en suis ravie et extrêmement reconnaissante. Ce fut mon premier voyage en Afrique noire. Avant, j’avais quitté l’Europe une fois seulement : pour aller en Tunisie. C’était un voyage enrichissant mais touristique et il ne m’a pas vraiment permis de découvrir la vie quotidienne des autochtones.

Je suis attirée par l’Afrique : sa culture, surtout la danse et la musique, depuis l’année 2007. Ce continent m’appelait, sans que je puisse en préciser les raisons. Mon voyage de 15 jours, à Dakar et en Casamance, m’a aidé à saisir ce que je pressentais auparavant, sans pour autant pouvoir le nommer. Voici quelques découvertes précieuses faites suite à ce périple dépaysant et libérateur.

La peur et la curiosité : un réel combat !

« La curiosité est un trait de caractère du reporter. Il y a des gens que le monde n’intéresse pas du tout. Ils considèrent leur univers comme le centre de la Terre. C’est une vision comme une autre. Confucius dit bien que la meilleure façon de connaître le monde consiste à ne pas sortir de chez soi. Il y a une part de vérité dans ce postulat. Il ne faut pas nécessairement voyager dans l’espace.. On peut voyager à l’intérieur de son âme. Le voyage est un concept extensible et varié. Il existe toutefois des gens qui ont besoin de connaître le monde dans sa diversité ; cela fait partie de leur nature. Ces gens sont peu nombreux. » ~ « Autoportrait d’un reporter », Ryszard Kapuscinski

Avant de partir, j’ai hésité, je me suis posé des dizaines de questions, j’ai consulté un certain nombre de personnes, je me suis renseigné sur internet. Si je ne connais pas quelque chose, ça me fait automatiquement très peur au point de me freiner dans mon élan. Me renseigner m’a aidée donc c’est toujours une bonne chose à faire mais souvent j’exagère largement les difficultés potentielles à venir. J’ai honte de l’admettre : j’avais peur de tomber malade, me faire agresser toutes les 5 minutes si je me baladais seule dans la rue, me faire voler mon argent, mes lunettes, mon appareil photo. Je craignais le palud et plein d’autres maladies dont la description détaillée vous sera épargnée, surtout le fameux virus Ebola. Finalement, la curiosité et le goût de l’aventure étaient plus forts que la peur. Je suis partie et… j’ai eu juste une courte réaction allergique de la peau à la chaleur qui a disparu au bout de quelques jours et j’ai ressenti une légère indigestion pendant à peine une journée. Je ne me suis même pas fait piquer par les moustiques ; lors de mes courtes balades en journée, en solitaire, j’ai eu le droit à quelques commentaires plutôt agréables ; enfin, j’ai vite appris à m’écouter et à doser la nourriture locale (délicieuse et très épicée !) selon mes capacités digestives. J’espère qu’une prochaine fois je garderai la tête sur mes épaules sans me la couper complétement par des angoisses excessives. 😀

Le ressenti

Trust Your Own Instincts Concept

« Les continents se réfèrent à des valeurs différentes : la pensée en Europe, la parole dans le monde Arabe, le geste en Inde, le signe en Chine et au Japon, le rythme en Afrique. » ~ Anonyme

Depuis quelques années, j’apprends à nouer un lien plus fort avec mon ressenti, à capter les signaux qui ne viennent pas de l’intellect mais plutôt du corps. J’essaye d’écouter mon cœur et mes émotions ; de faire confiance un peu plus à mon côté irrationnel et de lâcher de trop nombreuses explications logiques. Même si j’ai fait beaucoup de progrès, il me reste encore beaucoup à apprendre. L’une des manières d’apprivoiser la sagesse de l’instinct est la danse, d’où l’idée de partir au Sénégal afin d’apprendre le sabar. J’ai à peine commencé à ressentir le rythme à la fin de mon séjour ! 🙂 Mais quelle satisfaction quand on y va, malgré les doutes, quand les pas font sens avec la musique et quand le dialogue entre le danseur et les musiciens se créé, petit à petit ! Au Sénégal, les personnes que j’ai rencontrées venaient d’un quartier populaire de Dakar. C’était un milieu artistique plein de musiciens et de danseurs. Ils étaient particulièrement créatifs, instinctifs et ouverts au ressenti mais un ami m’a dit que tout le Sénégal respire le sabar, la musique et le rythme. Cela fait partie de la culture et même si tout le monde ne sait pas danser, le côté irrationnel, instinctif est beaucoup plus développé au sein de la population sénégalaise qu’en Occident. Nous, les occidentaux parfois arrogants, les grosses-têtes (je suis la première à le penser, je suis trilingue donc je devrais avoir une attestation prouvant mes capacités intellectuelles hors pair !), sommes des êtres cérébraux et rationnels. L’intellect et la logique sont nos capacités fortes dont nous pouvons être fiers, néanmoins, nous gagnerons en efficacité et en sérénité, si nous laissons notre intuition, notre cerveau droit, notre imagination et notre ressenti nous parler un peu plus fort. De la même manière les Africains pourraient développer leur côté rationnel un peu plus ce qui leur permettra de mieux structurer leurs projets. En bref, nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres ! Mon objectif est de continuer à ouvrir mes capteurs au ressenti et aux émotions et cela via le travail avec le corps – danse, massage, etc. C’est une sagesse inouïe qui est à notre portée, si seulement nous avons l’envie et le courage d’y prêter attention.

On est ensemble

endless love

« La culture africaine est une culture de l’échange. Si on me donne quelque chose, je dois le rendre. C’est un devoir, engageant ma fierté, mon honneur, ma qualité d’homme. C’est dans l’échange que les relations humaines prennent leur forme la plus noble. » ~ « Ebène – Aventures africaines », Ryszard Kapuscinski

Ce que j’ai le plus adoré au Sénégal et très probablement tous les pays d’Afrique sont concernés, c’est la force de la communauté. Le Sénégal est un pays plus pauvre de point de vue matériel que la France ; par contre, sa richesse humaine est impressionnante ! C’est d’ailleurs difficile de passer un moment en solitaire mais c’est possible, surtout tôt le matin quand tout le monde dort 🙂 ; j’ai vécu dans le quartier populaire de Dakar, Gueule Tapée où tout le monde se connaissait ; j’avais du mal à retenir les prénoms de toutes les personnes qui passaient par l’appartement où on se retrouvait pour discuter ou manger. Les Sénégalais, au contraire, retenaient facilement les prénoms du premier coup. J’étais stupéfaite ; cela démontre leur hiérarchie de valeurs : beaucoup plus centrée sur l’humain que sur le business ou l’argent. De plus, ils sont très ouverts et généreux dans la relation, aussi bien dans leur écoute que dans le contact physique : les accolades, les serrements de mains, les bisous, les sourires ; le langage corporel est assuré, ouvert et accueillant, tout le contraire de ce qu’on voit dans le métro parisien ! Ils se soutiennent entre eux, ils se taquinent, il y a des réelles sympathies et des animosités mais surtout il y a beaucoup de respect, de la présence et d’attention portée vers l’autre et soi-même, si importants dans le contact. J’ai profondément aimé la vision de l’homme en tant qu’un élément faisant partie d’un système beaucoup plus large, un réseau familial qui n’a rien avoir avec la famille nucléaire, si répandue en Occident. C’est une communauté fière, soudée et solidaire à la fois moralement et financièrement. S’il y a un évènement important tel qu’un mariage ou un baptême, tout le monde est bienvenu : il y a à manger et à boire pour 3 jours pour tous les invités ! Le « froid » occidental (non, je ne parle pas de l’hiver !) ne me correspond plus. Même si je tiens à ma liberté, le séjour en Afrique m’a fait comprendre que les relations comptent le plus au monde et que nous sommes tous dépendants les uns des autres, nous sommes tous connectés. Ma professeur de danse Yama m‘a même dit une fois : « tu ne peux même pas te faire enterrer toute seule, même pendant tes derniers instants sur terre tu as besoin des autres ». En effet, sans mes parents, sans mes ancêtres, je ne serais pas là ; tout ce que j’ai appris dans ma vie, je l’ai appris grâce aux autres. Imaginez-vous sur une île paradisiaque, mais déserte, quel malheur ! Tout est relation, tout est communication, avec les autres et avec soi-même. C’est la communauté qui nous fait avancer, qui nous donne de l’amour et qui le reçoit. Trouver et accepter sa place dans ce vaste système de connexions (de plus en plus global !) est primordial. Nous sommes liés et comme disent les Africains : « on est ensemble », à savoir ce que nous construisons ensemble est beaucoup plus grand et a plus de valeur qu’une simple somme de toutes les contributions individuelles. En bref, si tout le monde s’implique, un puissant effet de synergie s’instaure. Sans discuter de la réalité physique ou non des expériences de mort imminente, les personnes qui l’ont vécue, ont changé complètement leur vision des choses ; leur constat est souvent le même : ce qui compte, c’est l’amour qu’on donne et qu’on reçoit ; être empathique, généreux et bienveillant envers l’autre.

 Un nouveau regard sur mon environnement

African fabrics from Ghana, West Africa

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. » ~ Marcel Proust

Le voyage était dépaysant, intense et riche en découvertes, en prises de conscience et en émotions. Cela m’a permis de faire un état des lieux de ma vie parisienne. Je ne voulais pas rentrer, je voulais rester encore un peu plus longtemps au Sénégal, je fantasmais : je rate mon vol ou une grève des pilotes m’oblige à prolonger mon séjour. Dans le taxi qui m’emmenait à l’aéroport, l’émotion était forte : les larmes coulaient, coulaient, coulaient… Le chauffeur n’a rien compris mais nous avons réussi à discuter un peu à la fin du trajet. 🙂 Cette distance géographique m’a sorti de mon train-train quotidien et j’ai senti à quel point j’avais besoin de changement. Je ressens une énergie forte et j’ai peur de faire des erreurs mais si je ne bouge pas, je le regretterai. De plus, j’ai besoin de raconter de belles histoires à mes futurs petits-enfants, j’ai envie de leur transmettre des vrais récits remplis de grâce, de courage, d’aventure et d’amour. 🙂 Le moment est venu et la décision est prise. J’ai peur (comme vous pouvez le voir, j’ai peur de plein de choses, je me fais peur moi-même, pire que mon chat.. !) d’oublier ce que j’ai appris et ce que j’ai ressenti au Sénégal, de reprendre, comme si de rien n’était, les bonnes vieilles habitudes, de mettre le train à nouveau sur les rails (oui, l’Afrique fait dérailler !). Mais je me fais de plus en plus confiance et je sens que la vie est de mon côté ! Également, au fond de moi je sais que cette expérience restera pour toujours dans mon cœur et va m’aider à y voir plus clair. En bref, une légère réorganisation de mes priorités s’opère et je ressens un besoin de liberté et de connexions tellement fort que rien ne m’arrêtera, sauf, peut-être moi-même.

Meilleure connaissance de soi

Transport in Africa 

« Si on tombe sur un bitume de bonne qualité, le trajet peut être parcouru en une heure. Si on a affaire à une route abandonnée et impraticable, il faudra un jour de voyage, voire deux ou même trois pendant la saison des pluies. C’est pourquoi en Afrique, on ne dit pas : ‘c’est à combien de kilomètres?’ Mais plutôt : ‘il faut combien de temps?’ En regardant machinalement le ciel. » ~ « Ebène – Aventures africaines », Ryszard Kapuscinski

 La distance géographique et émotionnelle offre un nouveau regard permettant de mieux se connaître. Me retrouver dans un nouveau contexte m’a fait découvrir de nouvelles choses sur moi-même. En Afrique de l’Ouest, j’étais souvent « à l’ouest ». Je me suis « perdue » de nombreuses fois, je ne savais pas quoi penser ou comment me comporter. De plus, j’ai aussi fait l’expérience très salutaire de sortir de mon confort : prendre une douche tiède tous les jours (quand j’ai pris une douche avec un seau d’eau chaude, ce fut un long moment de pur bonheur luxueux !), passer 30 heures dans un car, y compris quelques heures sous le soleil pétant et presque m’évanouir, dormir sur les valises, sur le toit d’un bus, me rendre compte que même si j’ai fait un marathon, je ne suis pas aussi forte que ce je pensais car les enfants avaient plus de patience lors du trajet en bus Dakar-Casamance que moi. En effet, inspirée par Christine Lewicki, je porte haut et fort la bonne parole: « Ensemble, arrêtons de râler et célébrons la vie dès maintenant ! ». Néanmoins, moi-même, dès que je suis fatiguée, quand j’ai chaud et quand je suis au bout de mes limites physiques ou émotionnelles, je râle, je fais la tête et je deviens insupportable : je me comporte en petite fille perdue et capricieuse. En bref, les bonnes paroles et les belles aspirations s’envolent. Cette expérience m’a appris l’humilité.. 🙂

Par ailleurs, notre bus était beaucoup plus confortable que celui que vous voyez sur l’image. 🙂

Reconnaissance

Gracias (thank you in Spanish) with two red wooden hearts

« La structure de l’humanité est marquée par le sceau de l’inégalité. A l’heure actuelle, nous n’avons pas les moyens – et nous ne sommes pas près de les avoir – de vaincre cette inégalité. Même si personne ne le reconnaît, les hommes ne croient pas que chacun pourrait avoir un niveau de vie relativement convenable. Notre expérience historique montre que seule une partie de l’humanité peut vivre convenablement. Par conséquent, nous savons que nous entrons dans le XXIe siècle avec l’injustice. Et j’estime que celui qui voyage et voit les deux côtés de la médaille a le devoir d’écrire à ce sujet. » ~ « Autoportrait d’un reporter », Ryszard Kapuscinski

Au Sénégal, j’ai vécu la même chose que quand j’ai quitté ma Pologne natale pour m’installer en France en septembre 2007. Après une phase de « bisounours » où tout me paraissait extraordinairement beau (surtout les gens dans la rue, essentiellement les hommes entre 20 et 30 ans..), j’ai ressenti une nostalgie envers ma ville, mes amis, ma famille, la nourriture locale, le fait de pouvoir communiquer sans efforts (et sans accent !) dans ma langue maternelle ; je me sentais fatiguée car le processus d’adaptation n’a pas été fini (je crois que ce n’est jamais fini à 100%) mais je ressentais une excitation et une reconnaissance profondes pour tout ce que la France m’offrait et tout ce qu’en Pologne était inaccessible : la beauté, plus exotique et tellement diversifiée, du pays et des gens (pas uniquement des hommes !), le fait de me sentir libre et dans mon élément, une certaine douceur de vivre (y compris les températures plus agréables qu’en Pologne) et plein d’autres choses. J’ai remarqué une simple banalité mais j’étais fière et j’en suis toujours : aucun pays n’est parfait (le Sénégal non plus, hélas !), chaque environnement offre un certain nombre d’avantages et de désavantages. En France, le confort de vie est extraordinaire et je le vois plus clairement après mon court séjour en Afrique. Ce voyage m’a remis les idées en place. Les frustrations quotidiennes ont perdu de leur importance, elles me paraissent maintenant plus de l’ordre des caprices d’une fille gâtée. Ouvrir le réfrigérateur rempli de victuailles et manger un bout de baguette au fromage, prendre une douche chaude ou même pouvoir écrire cet article dans le confort de mon bureau a beaucoup plus de goût et d’intensité qu’avant. Je me répète – nous avons de la chance, en France ! J’espère que ce sentiment de reconnaissance pour toute l’infrastructure et tous les outils mis à ma disposition ne me lâchera plus. Si c’était le cas, je partirais à nouveau en Afrique pour danser, voyager, découvrir et nouer des liens localement. Enfin, ça donne envie d’aider et de partager sa richesse mais c’est un tout autre débat !

Toutes les bonnes choses ont une fin ou le retour

« Le voyage est un retour vers l’essentiel. » ~ Proverbe tibétain

Ce qui est le plus beau dans le voyage, c’est qu’il nous change. Nous déposons nos bagages, nous lâchons quelque chose derrière nous et nous nous nourrissons les yeux, le cœur et l’estomac (il a intérêt à être fort !). Nous partons, nous dépassons nos peurs, nous sortons de notre cocon pour aller à la rencontre de l’autre dans son environnement, nous nous perdons, nous sommes à l’ouest, notre regard change, nous ressentons plus, nous nous retrouvons avec nous même ce qui nous permet de voir plus clair dans notre quotidien. «  Rester serait mourir un peu » comme dit Tété dans sa belle chanson : quand nous partons, nous nous ressourçons, nous changeons de peau (mon allergie à la chaleur tout au début de mon voyage me le fait ressentir encore plus!) ; en bref, c’est une renaissance. C’est un vrai voyage initiatique donc partez, découvrez, explorez, lâchez ce qu’il faut lâcher et accrochez-vous, ça va secouer mais rassurez-vous, vous retournerez à votre port en douceur, la tête remplie de beaux souvenirs de rencontres, de goûts, de paysages, de ressentis, d’émotions, de découvertes…

Bon vent, l’aventure a commencé !   A très vite !

SabiNa Paulina

  • Qu’est-ce que vous en pensez ?
  • Avez-vous eu les expériences de voyages similaires ?
  • Comment voyez-vous l’Afrique et le Sénégal en particulier ?

Merci de vos précieux commentaires qui m’enrichissent et qui me permettent d’apprendre à mieux écrire, à partager avec plus de clarté et à apporter plus de valeur.

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