« Après tout, c’est le petit débris entré dans la coquille de l’huître qui est à l’origine de la perle, pas des séminaires de « perlologie » avec d’autres huîtres. » ~ Stephen King
J’espère que vous allez merveilleusement bien. 😀
Je suis en arrêt-maladie pour quelques semaines. C’est l’occasion de faire le point et de plonger en moi. De m’arrêter, me reposer et ressentir.
Les problèmes de la thyroïde sont fréquents et faciles à soigner, même si ça prend du temps. Quelle en est la cause ? Il s’agit probablement d’un mélange des facteurs génétiques et environnementaux.
Je suis suivie par un endocrinologue compétent et je prends des médicaments prescrits avec rigueur. La cure fait son effet et la guérison approche, en tout cas, j’y crois fort ! 😀
La maladie apparaît comme un fardeau-cadeau. Elle est à la fois douce et exigeante.
Cette expérience me reconnecte avec la lenteur, la délicatesse, l’énergie Yin, la nuit et le lâcher prise. Le corps s’exprime, des émotions enfouies émergent à la surface. Une remise en question, des doutes et une renaissance sont en cours. La vie est belle, dans cette phase de transition intense.
Voici un poème, écrit suite à la participation à un stage d’Ana Sandrea, sur les émotions.
J’ai rencontré Ana chez Toastmasters, l’association où j’apprends à prendre la parole en public, eh oui ! Elle n’en fait plus partie car elle préfère se focaliser sur son activité professionnelle.
Merci de tout cœur, Ana. Ce fut un beau voyage. Il ne fait que commencer.
Belles découvertes à chacun d’entre vous et surtout beaucoup de joie, je vous le souhaite de tout cœur ! 😀
« Je plongerai dans l’abîme quitte à en toucher le fond
Je jouerai le jeu de ma défaite
Je jouerai tout ce que je possède
Et quand j’aurai tout perdu
Je jouerai jusqu’à mon être mêmeEt peut-être alors aurai-je tout reconquis
A travers mon total dépouillement »~ Rabindranath Tagore, « L’offrande lyrique »
Vulnérables Ensemble
Abrete corazon où un nouveau monde qui explose (de plumes)
la joie chaotique d’un saut quantique
la sourde douleur des cris non entendus
la douce musique de l’âme
inspire, expire
tout est en nous, nous sommes le grand tout, mon petit cœur
les peines des générations passées et les inquiétudes des lignées futures
accueillante pesanteur de la terre qui a bu la pluie du sang et des larmes
la mort plus forte que l’amour ?
la fraîcheur d’un sourire d’un bébé
la lumière innocente d’un câlin apaisant
la colère de l’injustice d’un cadeau empoisonné
la gorge serrée par peur d’avoir mal et d’être mal aimé(e)
ressens, accueille et laisse-toi envahir
fais confiance à cette part oubliée qui renaît
souviens-toi, viens, réponds à l’appel
n’attends pas, la vie va t’attraper, tôt ou tard, par le nez ou les orteils
elle t’obligera à te regarder dans le miroir de ton lac intérieur
ne fuis plus, cours si tu as peur ou creuse un grand trou
Cache-toi sous la couette des masques : force de proposition sur le terrain des urgences stériles
tu récolteras retards, avertissements et tensions,
« thank you notes » dans l’éternel « no pain, no gain »
Au lieu de prendre l’ascenseur des promotions internes
grimpe plutôt les étages de ton gratte-ciel des chakras
ou plonge dans l’océan bleu de l’infini de ton inconscient
donne-toi la permission d’être touché(e) par un souvenir lointain
si ancré sous ta peau
que tu l’as presque oublié, avant l’effondrement de l’iceberg
cœur sur la main, qui prend feu
la maudite maladie tout à fait typique, dont l’expression t’est propre
ne dis pas : « ce n’est pas grave »
« j’ai simplement eu mon compte »
c’est orgueilleux de s’élever au-dessus du poids de la peine
ou se vouloir privilégié(e) dans son sort d’une souffrance sûrement supportable
elle t’appartient donc mords fort dans ce morceau de la chair nue
crache-la, exprime, reçois, perçois
et laisse le sol purifier le reste
ressource-toi dans les draps-bras de la terre
qui vibre de vie dans le vide absolu
reprends le cycle à nouveau
jusqu’à ce que poussent les ailes
la puissance des émotions primaires
d’un primate qui retrouve enfin la paix, en dehors de son cerveau brûlant
telle une connexion réparée, malgré la friture de la frustration sur la ligne
le signal passe, la peine aussi
tout se rejoint et la joie de danser réapparaît en douceur
une véritable quête d’un être impatient, orienté résultat
au revoir et à bientôt, pour de nouvelles aventures-blessures,
que la magie d’irrationnel soit avec nous !
Chic, chat, choc, le vœu est exaucé et la guérison instantanée.
Sweet dreams & much love.
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- Comment vous sentez-vous en ce moment ?
- Quelles sont les émotions qui vous traversent ?
- Comment ouvrir votre cœur d’un millimètre de plus aujourd’hui ?
- Comment pouvez-vous vous connecter de 1% de plus à votre corps et à vos émotions ?
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P.S. En cas de maladie ou d’une fatigue prolongée (ce fut l’un des premiers symptômes, pour moi), il est crucial de consulter un médecin traitant et appliquer ses recommandations à la lettre.